Dia de los Muertos, Los Angeles – Californie

Le Dia de los Muertos (jour des morts en français) est une forme particulière de la fête des morts chrétienne. Typique de la culture mexicaine actuelle elle s’observe aussi dans le sud-ouest des États-Unis parmi la communauté hispanique.

Les festivités mexicaines commencent généralement le 31 octobre et se poursuivent pendant les deux premiers jours du mois de novembre. Dans certaines communautés indigènes, elles sont célébrées plus largement entre le 24 octobre et le 3 novembre.




Mélange de traditions catholiques et indigènes du Mexique, El Dia de los Muertos consiste à honorer les défunts par le biais de célébrations festives et joyeuses (ce qui la distingue des autres fêtes des morts chrétiennes) telles que des défilés carnavalesques, performances artistiques et concerts ainsi que par l’utilisation des calaveras (représentations plus ou moins fantaisistes de têtes de mort et de squelettes humains, dont le personnage de La Catrina est le plus emblématique).
Il est également courant d’offrir des cadeaux aux amis – tels que des crânes en sucre – et de partager le traditionnel pan de muerto avec la famille.
Les Mexicains confectionnent des autels pour leurs défunts, chez eux ou dans les rues. Ceux-ci se composent de plusieurs attributs représentant les espaces traversés par l’âme. On y place divers objets, décorations et offrandes dont les plus communs sont le portrait du défunt et ses objets personnels, des calaveras (cranes), des bougies, des fleurs de couleur orange (cempasúchil), un crucifix, du papel picado (art mexicain), de l’encens, du copal et de la nourriture.




Le – ou les – portrait du défunt est placé devant un miroir positionné de sorte que le défunt ne puisse voir que le reflet de ses proches. Ses objets personnels et la nourriture – traditionnellement le pan de muerto (pain de mort), les calaveras de alfeñique (têtes de mort en sucre ou chocolat) – servent à lui faire plaisir et à lui rappeler qu’il est aimé et qu’il n’a pas été oublié.
Les bougies symbolisent le chemin que le défunt doit suivre pour arriver à son autel.
La croix est placée sur le dessus de l’autel.
Le papel picado est un artisanat mexicain fait avec du papier (ou feuilles de plastique) découpé en figures de squelettes, de crânes ou toutes sortes de motifs géométriques.
L’encens et le copal, eux, symbolisent le passage de la vie à la mort.
Le jour des morts mexicain fait l’objet de critiques de la part de l’épiscopat catholique mexicain qui considère que certaines pratiques relèvent de la superstition et de la sorcellerie.



Le personnage de la Catrina :

La Catrina est un personnage populaire de la culture mexicaine.
Il s’agit d’un squelette féminin vêtu de riches habits.
Elle porte généralement un chapeau élégant, provenant d’Europe et caractéristique de la bourgeoisie. Ce chapeau a une fonction de memento destiné à rappeler que les différences de statut social n’ont aucune importance face à la mort.
On attribue l’origine de la Catrina au personnage créé vers 1912 par le caricaturiste mexicain José Guadalupe Posada.
Sa représentation était, à l’époque, une critique dirigée contre les « garbanceras », des femmes d’origine indigène qui, délaissant et méprisant leurs origines et coutumes, copiaient la mode et les usages européens en portant de grands chapeaux décorés de tous les ornements possibles pour se donner l’air d’avoir accédé à un niveau social supérieur à leur condition.
Olvera Street :
Olvera Street est située dans la partie la plus ancienne de Downtown. Elle est aujourd’hui considérée comme étant le coeur historique de Los Angeles. Au n°10, se trouve la plus ancienne maison de Los Angeles, « Avila Adobe », construite en 1818 par Don Francisco Avila. Ruelle touristique, on y trouve des restaurants et boutiques typiquement mexicains.



Little Amal :
La marionnette géante Amal était présente à Olvera Street lors des célébrations del Dia de los Muertos. Emblème des enfants migrants et symbole des droits Humains, elle a débuté, depuis juillet 2021, un long voyage à travers le Monde.
